hospitalisation après scintigraphie

Bonsoir,
mon établissement ne dispose pas de services de MN mais nous avons régulièrement des patients hospitalisés qui se rendent dans un service de MN pour une scintigraphie (Tc99 essentiellement)

Les patients nous revenant habituellement sans aucune consignes (comme règlementairement obligatoire) nous avons fini par faire les consignes nous même

Là, je vais poser une question idiote: faut-il les hospitaliser en chambre seule?

Le bon sens me fait répondre oui d'autant que nous condamnons la salle de bain pour y entreposer 48H les déchets éventuels.
Mais, ce n'est pas mis sur la procédure que nous avons rédiger, ni sur celle de l'IRSN dont nous nous sommes inspirés, ni sur les fiches de transmission du service de MN.
J'ai donc retrouvé des patients en chambre double 

C'est moi qui suis trop puriste? Ou je part en croisade contre des pratiques plus que douteuses

En effet, le bon sens imposerait que l'on mette ce type de patient en chambre seule le temps de la décroissance.
Mais c'est comme tout; tant que ça n'est pas écrit quelque part, point de salut !

Ou bien tu estimes l'exposition d'un éventuel deuxième patient pendant le séjour du patient injecté.
Si inférieur à 1 mSv c'est bon non ?

Avec du 99mTc, à la fin de l'examen le débit le plus pénalisant est de l'ordre de 10 µSv/h pour une FEV; 5 µSv/h pour une scintigraphie OS (mesures à 1m). Avec une demie-vie de 6 heures...

SheepeR a écrit:

Ou bien tu estimes l'exposition d'un éventuel deuxième patient pendant le séjour du patient injecté.
Si inférieur à 1 mSv c'est bon non ?

Avec du 99mTc, à la fin de l'examen le débit le plus pénalisant est de l'ordre de 10 µSv/h pour une FEV; 5 µSv/h pour une scintigraphie OS (mesures à 1m). Avec une demie-vie de 6 heures...

1 mSv c'est pour une année et pour un travailleur...

Comme pour le patient , il n'y a pas de limite de dose si elle a un interet pour le soin, il me semble la dose du patient du au voisin doit être nulle (aucun intérêt thérapeutique).

Citation :

1 mSv c'est pour une année et pour un travailleur...

Je confirme que la limite annuelle publique c'est bien 1 mSv...
(La seule limite du travailleur exposé c'est 20 mSv/ 12 mois glissants.)

Citation :

Comme pour le patient , il n'y a pas de limite de dose si elle a un intérêt pour le soin, il me semble la dose du patient du au voisin doit être nulle (aucun intérêt thérapeutique).

Que penses-tu de "l’intérêt thérapeutique" lorsque l'on se trouve en salle d'attente chaude, assis à côté d'un autre patient rayonnant? :p

Lukkant a écrit:

SheepeR a écrit:

Ou bien tu estimes l'exposition d'un éventuel deuxième patient pendant le séjour du patient injecté.
Si inférieur à 1 mSv c'est bon non ?

Avec du 99mTc, à la fin de l'examen le débit le plus pénalisant est de l'ordre de 10 µSv/h pour une FEV; 5 µSv/h pour une scintigraphie OS (mesures à 1m). Avec une demie-vie de 6 heures...

1 mSv c'est pour une année et pour un travailleur...

Comme pour le patient , il n'y a pas de limite de dose si elle a un interet pour le soin, il me semble la dose du patient du au voisin doit être nulle (aucun intérêt thérapeutique).

de manière théorique : 

Justification - optimisation - limitation

effectivement, difficile de justifier l'exposition du voisin  Mais ne connaissant pas les contraintes du monde médical, je ne saurais affirmer quoique ce soit