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 Etude sur la réduction de dose en Imagerie Medicale classique

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MessageSujet: Etude sur la réduction de dose en Imagerie Medicale classique   Etude sur la réduction de dose en Imagerie Medicale classique EmptyJeu 20 Oct 2011 - 11:54

Bonjour,

Actuellement en étude de changement complet de salles de radio pour l'implantation d'une nouvelle clinique, on me demande de faire une étude comparative sur la réduction de dose entre notre technique actuelle de numérisation par plaque ERLM, et les nouvelle technologie de capteur plan qui semble entre beaucoup moins irradiante.
Existe t il déjà des retour d’expérience assez suffisant pour en tirer un chiffre fiable.(pourcentage de reduction de dose)
Et même mieux existe t il des études comparative a grande échelle déjà effectué pour pouvoir m'appuyer dessus.
Merci de vos réponses,.. ou de vos questions!!!

PHILIPPE
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MessageSujet: Re: Etude sur la réduction de dose en Imagerie Medicale classique   Etude sur la réduction de dose en Imagerie Medicale classique EmptyJeu 20 Oct 2011 - 21:42

tu peux regarder du coté des études IRSN, prenant en compte les NRD :

http://nrd.irsn.fr/index.php?page=radiologie

sur le coté de la page tu auras tous les rapports et le dernier datant de 2008.

A l'intérieur du rapport tu y trouveras un classement par type de radio, et dans le descriptif de chaque type, il y a un classement par technologie (Couple EF / ERLM / capteur plan)

il est claire que la dose est en faveur des CP Smile
sur une radio thoracique, il y a un facteur 5 ou 6

sinon cherche du coté des constructeurs, ils doivent surement avoir de nombreuses études Wink

j'éspère que cela te convient...
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MessageSujet: Re: Etude sur la réduction de dose en Imagerie Medicale classique   Etude sur la réduction de dose en Imagerie Medicale classique EmptyVen 21 Oct 2011 - 9:52

Je plussoie marmotte sur le facteur 5, tu trouveras grosso modo cela dans les publications.

Par contre :

- je déconseille de prendre pour argent comptant les facteurs annoncés par certains vendeurs.

- un capteur plan travaille aussi bien en sous-exposition (c'est son gain radioprotection) qu'en sur-exposition, de manière imperceptible pour l'image. Pour un capteur numérique il est donc important :


  • de faire le contrôle qualité,
  • de prêter attention au PDS et le tracer, ce sera le premier signal d'une dérive
  • de régler l'alarme du dosi opérationnel précisément : si les 2 premières barrières ci-dessus ne sont pas efficaces, il est votre dernière vigie.

Selon l'installation et les examens que tu as, on peut préciser. Par exemple notre service de radiopédiatrie a des comparaisons ERLM/µRadio/EOS.
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MessageSujet: Re: Etude sur la réduction de dose en Imagerie Medicale classique   Etude sur la réduction de dose en Imagerie Medicale classique EmptyVen 21 Oct 2011 - 14:22

Merci beaucoup pour vos réponses rapides et contributives.
Le rapport de l'IRSN est en effet une mine d'information (même si sur la partie capteur, il ne parle que du thorax)
Beaucoup de questions sont levées, mais j'aimerais rebondir sur la remarque de Baldaquin, sur le fait que le capteur plan travaille aussi bien en sous exposition qu'en surexposition.
En effet, actuellement en plaques photo stimulable, il existent le moyen de "contrôler" son exposition via "l'indice d'exposition" qui permet de savoir grâce a des références donnés par le constructeur si le cliché ne nécessitait pas autant d'irradiation ou au contraire si il aurait mérité un "chouïa" de plus (même si a partir d'un certain seuil ça devient visible sur le résultat).
Et malgré mes questions, les constructeurs (il n'en a eu que deux pour l'instant) n'ont pu me donner une réponse claire sur un contrôle simple de l'exposition(qualité image), par contre ils avancent tous une réduction de dose de près de 75% sur lequel je préfère ne pas me fier aprés leurs affirmations de réduction de dose au passage des plaques, alors qu'on a bien augmenté de 20% a l'installation.
Pour ce qui est de notre activité, on déménage un service de radio avec 1 arceau, 2 tables télécommandés, une suspension et un mobile, en voulant tout passer sur capteur plan pour un meilleur workflow (comme ils disent!) avec une activité trés variés passant du thorax de bébé, a des actes d'interventionnels plus complexes.
Encore merci de vos réponses,

Philippe

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MessageSujet: Re: Etude sur la réduction de dose en Imagerie Medicale classique   Etude sur la réduction de dose en Imagerie Medicale classique EmptyVen 21 Oct 2011 - 16:07

Pour la qualité image, il n'y a à mon humble avis qu'une seule solution.
Avoir un objet-test (fantôme) pour mettre en place sur cette nouvelle salle une mesure puis un suivi des performances. Cela est d'ailleurs le rôle du contrôle qualité interne.

Si tu peux avoir ce fantôme lors des tests fournisseurs, c'est encore mieux.
Sinon ils doivent te donner les coordonnées de centres qui ont déjà fait ces mesures sur leurs dispositifs.
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MessageSujet: Re: Etude sur la réduction de dose en Imagerie Medicale classique   Etude sur la réduction de dose en Imagerie Medicale classique EmptySam 29 Oct 2011 - 8:50

baldaquin a écrit:
Pour la qualité image, il n'y a à mon humble avis qu'une seule solution.
Avoir un objet-test (fantôme) pour mettre en place sur cette nouvelle salle une mesure puis un suivi des performances. Cela est d'ailleurs le rôle du contrôle qualité interne.

Si tu peux avoir ce fantôme lors des tests fournisseurs, c'est encore mieux.
Sinon ils doivent te donner les coordonnées de centres qui ont déjà fait ces mesures sur leurs dispositifs.

+1 pour Balda

Ca plus les NRD, ça permet de s'y retrouver...

En pratique dans notre expérience de test fantome + NRD débutée du temps de la marine à voile avec des couples écrans-films Dupont Ultravision/C5 (dans le violet et le bleu), mammo en kodak, donc des rapidités allant de 150 à 800 ASA, le passage aux plaques photostimulables a entrainé :

- une discrète amélioration de la dose pour les extrémités que nous faisions sur des monocouches mammo,
- une très franche dégradation pour les situations exigeantes, type colonne lombaire et surtout radiologie de contraste en particulier digestive où nous sommes passés en équivalent d'indice de rapidité de 800 à environ 200 ASA ou moins, soit une multiplication par au moins 4 de la dose délivrée.
- en mammo, un doublement de la dose... Les problèmes de congruence avec les nouvelles exigences du contrôle qualité (mammo num) n'ont guère besoin de commentaires.

Nous avons également augmenté l'irradiation avec la quasi obligation de ne pas diaphragmer...

Nous étions sous assurance qualité (la vraie) lors du passage aux plaques avec un taux de films nuls inférieur à 1%. Le taux de clichés pourris (essentiellement sous exposés) notamment sur les clichés thoraciques de profil a très vite explosé car la culture de la constante précise a volé en éclat... En clair, les manips travaillaient beaucoup mieux avant !


Les éléments positifs pour les plaques : AUCUN.

Capteur plan :

- en mammo (expérience très récente), retour à l'origine ou petite amélioration en matière de dose avec une nette amélioration du confort de travail, hélas compensée par "l'augmentation de productivité" (... qui va entraîner des conneries)
- Pas d'expérience NRD en radio conventionnelle, mais les tests sur fantôme que nous avons pu faire nous font espérer un retour à nos constantes pour CEF 400 ASA, ce qui est beaucoup mieux mais pas encore au niveau de ce que nous pouvions faire auparavant. Faut dire que la radio irradiante est morte : plus de LBDC, de défécographie, etc. Mais reste les colonnes lombaires.

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